Le contrôle de glycémie mesure la concentration de glucose dans le sang. Le glucose, autre nom du sucre, est la principale source d’énergie de l’organisme. Votre organisme convertit les glucides que vous consommez en glucose.
On mesure la glyémie principalement dans le cadre du dépistage du diabète de type 1 et 2, et du diabète gestationnel. Le diabète est une maladie qui entraîne une augmentation de la glycémie. Chez les individus en bonne santé, la glycémie est contrôlée dans l’organisme par une hormone appelée l’insuline.
Cependant, si vous souffrez de diabète, votre organisme ne produit pas suffisamment d’insuline, ou celle-ci ne fonctionne pas normalement. Cela entraîne une augmentation de la glycémie. Si elle n’est pas traitée, l’hyperglycémie peut causer des lésions des organes.
Plus rarement, la glycémie peut être contrôlée pour le dépistage de l’hypoglycémie, niveau insuffisant de glucose dans le sang.
Diabète
Diabète
Le diabète de type 1 est généralement dépisté chez l’enfant ou l’adolescent lorsque l’organisme est incapable de produire de l’insuline en quantité suffisante. C’est une maladie chronique qui doit être traitée tout au long de la vie. Le diabète de type 1 peut également survenir de manière plus tardive et toucher les personnes de 30 à 40 ans.
Le diabète de type 2 touche généralement les adultes en surpoids ou obèses. Cette maladie survient lorsque l’organisme ne produit pas suffisamment d’insuline, ou lorsque l’insuline produite ne fonctionne pas normalement. L’impact du diabète de type 2 peut être diminué en perdant du poids.
Le diabète gestationnel survient lorsqu’une femme enceinte développe le diabète. Le diabète gestationnel disparaît en général après l’accouchement.
Les personnes ayant été diagnostiquées du diabète doivent parfois subir un contrôle de glycémie en vue de s’assurer que leur maladie est bien contrôlée. Une glycémie élevée chez une personne diabétique peut indiquer que le diabète n’est pas bien contrôlé.
D’autres causes possibles d’une glycémie élevée sont les suivantes :
- pré-diabète (individu présentant un risque important de développer un diabète de type 2)
- hyperthyroïdie (thyroïde anormalement active)
- problèmes rénaux
- pancréatite (inflammation du pancréas)
- cancer du pancréas
Dans de rares cas, une hyperglycémie peut révéler une acromégalie, un syndrome de Cushing, une insuffisance rénale ou une tumeur de la glande surrénale.
Il est également possible que votre glycémie soit trop faible. C’est cependant moins fréquent. Une faible glycémie, ou hypoglycémie, peut être liée aux causes suivantes :
- usage excessif d’insuline
- faim extrême
- insuffisance hypophysaire
- hypothyroïdie (thyroïde insuffisamment active)
- maladie d’Addison, abus d’alcool, maladie du foie ou insulinome (cas rares)
Préparation
Il existe deux types de contrôles de glycémie – la glycémie à jeun et la glycémie aléatoire.
Si vous devez subir une glycémie à jeun, vous ne devrez rien manger ni boire pendant huit heures avant l’examen. Vous pourrez boire uniquement de l’eau plate. Il pourra être plus pratique de prendre rendez-vous le matin pour une glycémie à jeun, afin d’éviter de devoir jeûner pendant la journée.
En revanche, vous serez autorisé à manger et à boire avant une glycémie aléatoire.
Un stress important peut entraîner une augmentation temporaire de la glycémie. Un stress de cette importance est généralement lié à une opération, un traumatisme, un AVC ou une crise cardiaque. La glycémie peut également être modifiée par certains médicaments.
Informez toujours votre médecin des médicaments que vous prenez – qu’il s’agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre, ou de compléments à base de plantes. Il ou elle pourra vous demander d’interrompre la prise de certains médicaments ou changer leur posologie avant l’examen.
Les médicaments suivants ont un effet sur la glycémie :
- paracétamol
- corticostéroïdes
- stéroïdes
- diurétiques
- contraceptifs par voie orale (pilule contraceptive)
- hormonothérapie
- aspirine
- antipsychotiques atypiques
- lithium
- adrénaline
- antidépresseurs tricycliques
- inhibiteurs de la monoamine oxydases (inhibiteurs de la MAO)
- phénytoïne
- médicaments à base de sulfonylurées
Intervention
Cet examen rudimentaire consiste simplement à prélever une petite quantité de sang.
Un technicien de laboratoire prélèvera du sang d’une veine, le plus souvent sous votre coude ou sur la paume de votre main. Avant le prélèvement, le technicien nettoiera le site avec un antiseptique afin de tuer les microbes. Il attachera ensuite une bande élastique autour de votre bras pour que du sang s’accumule dans la veine.
Le technicien introduira ensuite une aiguille stérile dans votre veine. Le sang sera recueilli dans un tube puis on retirera la bande élastique de votre bras. Vous pourrez ressentir une douleur légère à modérée, comme une piqûre d’épingle ou une sensation de brûlure. Vous pourrez calmer la douleur en essayant de détendre votre bras.
Lorsque le technicien aura terminé le prélèvement, il retirera l’aiguille, appuiera sur le site de ponction et y posera un pansement. Continuez d’appuyer pendant quelques minutes pour éviter un hématome. L’échantillon de sang prélevé sera ensuite envoyé en laboratoire pour examen. Votre médecin prendra contact avec vous pour vous expliquer les résultats.
Risques
Les risques de complications au cours d’une prise de sang sont minimes. Risques potentiels :
- ponctions multiples en cas de difficulté à trouver la veine
- saignement excessif
- évanouissement ou étourdissement
- hématome (accumulation de sang sous la peau)
- infection
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