Le secteur de la finance s’est diversifié au fil des années. Il intègre désormais les modèles logiques émanant de l’économie et les standards émotionnels ou affectifs, issus de la psychologie. L’un des principaux enjeux actuels du système bancaire est la diversification des offres et services dans la double perspective de l’innovation et de la compétitivité.
C’est dans cette dynamique qu’une nouvelle tendance a émergé, la finance comportementale. Le principal but de cette discipline est non seulement une meilleure appréhension des attentes des investisseurs, mais aussi leur rapport au risque. Nous vous présentons ici les principaux atouts de la finance comportementale pour les institutions financières.
Une véritable innovation dans le système bancaire
La finance comportementale est un concept en plein développement ; c’est une discipline au confluent des sciences sociales des neurosciences et de la psychologie. Les principes de cette discipline sont implémentés dans le système financier depuis une trentaine d’années.
Cette nouvelle tendance est même utilisée dans l’investissement vert. Le fonds d’investissement esg en est l’exemple le plus probant. La finance comportementale est en effet considérée comme une extension d’une nouvelle théorie financière basée sur la rationalité des investisseurs.
Le principal but de la finance comportementale est de démontrer l’influence des biais humains sur la décision des investisseurs. C’est donc une discipline qui s’inscrit dans la perspective de modélisation psychologique de l’investisseur. Ce n’est que de cette manière qu’il est possible de mieux appréhender ses décisions dans les circonstances bien précises.
La finance comportementale est donc utilisée dans le secteur financier pour déterminer avec précision les profils des investisseurs. Elle se base essentiellement sur les biais émotionnels et cognitifs. Les biais émotionnels ont une influence plus significative sur le traitement des actifs financiers. Les principaux biais émotionnels utilisés dans le cadre de la finance comportementale sont l’instinct grégaire, l’effet de disposition, l’excès de confiance.
En ce qui concerne les biais collectifs, ils ont tendance à inhiber les facultés de raisonnement logique. Il s’agit entre autres du biais de rétrospective, l’ancrage mental, le biais de disponibilité et le biais de confirmation
Mieux appréhender le profil de l’investisseur, un atout stratégique
Dans le secteur des finances, l’évaluation du profil de l’investisseur relève d’une véritable expertise. Ainsi, la finance comportementale utilise de nombreux outils, dont le parcours ludique.
Ce jeu d’investissement a pour but de mieux appréhender la psychologie et les attentes des investisseurs. Il est possible d’en savoir plus sur Neuroprofiler. Le jeu d’investissement proposé aux clients est réalisé sous la forme d’un questionnaire personnalisable et numérique. Il permet de réaliser un profilage efficient du client.
Un levier de performance
Dans un passé récent, les principaux acteurs du secteur financier avaient recours aux questionnaires physiques pour recueillir les attentes des investisseurs. Aujourd’hui, la finance comportementale utilise des outils plus innovants permettant de mieux appréhender les attentes des investisseurs.
Ce nouveau concept parfaitement en adéquation avec la réglementation MIF 2 permet aux promoteurs et aux principaux acteurs financiers de mettre au point des produits adaptés aux besoins des investisseurs. Les fluctuations constantes du marché financier constituent un véritable obstacle pour les nouveaux investisseurs. Une fois de plus, la finance comportementale apporte une assistance personnalisée pour des investissements responsables et éclairés.
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